Histoire - Chevalier de la table ronde - Urien - Blog du Templier

Publié le par Le Templier

Chevalier de la table ronde - Urien

 

 

Urien, fils de Cynfarch Oer, était, vers les Ve et VIe siècles, un roi breton du Rheged, l'un des petits royaumes bretons de ce que les Gallois appellent aujourd'hui le vieux nord, au nord de l'actuelle Angleterre et au sud de l'Écosse. Ce royaume résistait à l'invasion des Saxons, ou plus précisément des Angles du royaume voisin de Bernicie, contre lesquels il remporta plusieurs batailles, particulièrement lorsqu'il était l'allié des princes bretons des royaumes voisins, de Strathclyde ou de Gododdin. Ses victoires sont célébrées par les bardes Taliesin et Llywarch Hen qui étaient attachés à sa cour pour chanter ses exploits.
Il aurait été tué sur les ordres de son allié Morcant qui jalousait ses succès militaires. Il eut quatre fils : Owain, connu sous le nom de Owain mab Urien, Riwallawn, Rhun et Pascen qui lui succéda.

 

Urien et son fils Owain, devenu le chevalier Yvain, ont été incorporés à la légende arthurienne.

Urien devient Urien de Gorre, royaume mythique, proche de ceux de ses frères les rois Lot de Lothian et Auguselus d'Écosse. Sous le règne d'Uther Pendragon, il épouse la sœur d'Arthur (il s'agit parfois de la fée Morgane, parfois d'une autre sœur). Il s'oppose d'abord à l'accession d'Arthur au trône après la mort d'Uther, se révolte avec d'autres rois voisins, et après sa défaite, devient son vassal et allié. Dans l'Historia Regum Britanniae, Urien est roi de Moray et frère d'Augusel.

Selon les légendes son mariage avec Morgane n'est pas des plus heureux, et dans l'une d'elles, la fée complote pour s'emparer de l'épée Excalibur, tuer Urien et Arthur, et monter sur le trône en compagnie de son amant Accolon.

Il serait également père d'Ywain le Bastard ou l'Avoutre, qu'il aurait eu de la femme de son sénéchal. D'après certains textes gallois, il aurait également eu une fille nommée Morfydd.

Thomas Malory, compilateur du roman Le Morte d'Arthur, a écrit parfois son nom Urience, ce qui a pu mener certains, comme le poète Tennyson, à le confondre avec le roi Rience.

 

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Aussi appelé Owein (en gallois), Yvain est le fils de la Fée Morgane et du roi Urien, il est le cousin de Calogrenant. Il est le héros d'un roman de Chrétien de Troyes, Yvain ou le Chevalier au lion. 

Dans ces aventures, il bat un chevalier noir gardien d'une fontaine. Dans une autre aventure, il sauve un lion attaqué par un serpent et devient ami avec ce lion. Dans la version de Thomas Malory, avec Gauvain et Morholt, ils rencontrent trois demoiselles qui les emmènent vers diverses aventures. Ce passage est repris et transformé par Steinbeck qui fait de sa demoiselle son maître d'armes. Dans le roman, il se marie avec Laudine qui est la femme du chevalier gardien de la fontaine et qu'il a tué et devient lui même le gardien de la fontaine.

Il est aussi appelé Ewein, neveu d'Aguisel dans le Roman de Brut de Wace, et Uvain dans le Cycle d'Avalon de Marion Zimmer Bradley.

On trouve en plus, dans les récits liés au cycle arthurien, un chevalier nommé Yvain aux Blanches Mains (chez Robert de Boron), et Yvain l'Avoûtre (« le Bâtard »), chevalier de la Table Ronde, fils naturel du roi Urien et demi-frère d’Yvain le Preux (dans Perlesvaus). René Barjavel, dans L'Enchanteur, parle lui des douze Yvain, comprenant les fils et petit-fils des trois précédent.

 

Vous pouvez retrouver la présentation d'Urien en suivant ce lien.

Publié dans Histoire et légendes

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Commenter cet article
D
<br />  Heureusement que tu nous as trouvé une belle illustration d'un beau chevalier parce que dis donc, trahision,<br /> mariage raté, conspiration, vol, adultère, les gentils beaux et preux ne sont pas légion dans ton affaire . Il<br /> ne manquerait plus qu'il pleuve  ... il pleut ... <br />
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L
<br /> <br /> Il grèle même, je te donne ce que tu aimes, trahison, mensonge, conspiration, vol....<br /> <br /> <br /> <br />